vendredi 26 février 2010

Scène sensible

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Emmener 40 élèves d'un lycée sensible de Roubaix au théâtre, la plupart pour la première fois? Telle était ma mission hier soir.  J'avais choisi pour leur "initiation" : 

suivi de "L'Epreuve" de Marivaux ; le tout constitue un spectacle intitulé "Marivaux 202", créé par la compagnie Eulalie. Dans la première partie, les acteurs endossent "leur propre rôle" et nous invitent à suivre les répétitions et le montage de la pièce de Marivaux par une troupe de jeunes acteurs ; la deuxième partie nous permet d'assister à la "Générale", comme si nous étions cachés dans les coulisses :

"Réunie autour d’une table sur le plateau d’un théâtre, une troupe de comédiens entame la première lecture de L’Épreuve, une pièce de Marivaux qu’ils joueront quelques semaines plus tard. Guidés par leur metteur en scène, les jeunes acteurs s’appliquent à endosser leur personnage, à s’en approprier les sentiments et les répliques, tandis que se créent à côté d’eux les costumes, les décors et les lumières qui habilleront la scène. Les répétitions s’enchaînent et, avec elles les propositions artistiques les meilleures comme les plus grotesques, les interprétations pénétrantes ou absurdes, les fous rires, les vexations d’egos, les incertitudes, les compliments et les colères noires… tous ces petits riens qui participent finalement de la création d’une pièce. Plus elle pénètre profondément le texte de Marivaux, plus l’équipe se confronte, derrière l’humour badin de cette comédie de mœurs, à la part de cruauté que recèle également la fable.
Dans L’Épreuve en effet, Lucidor, jeune et riche aristocrate, s’est épris d’Angélique, la fille d’une modeste bourgeoise de province ; avant de lui déclarer sa flamme, il tient à s’assurer de l’amour sincère et désintéressé de sa bien aimée et échafaude dans ce but un stratagème aussi propre à la comédie qu’il est inélégant et pervers. Après avoir demandé à Frontin, son valet, de se faire passer pour un bien meilleur parti que lui-même, Lucidor présente ce précieux ami à Angélique et lui recommande vivement de l’épouser…" (texte : Théâtre de la Virgule, Tourcoing)

Le spectacle est une véritable merveille, les élèves étaient conquis, enchantés ; ce matin, certains se sont pressés autour de mon bureau : "Madame, on y retourne quand au théâtre? Madame, s'il vous plait, vous pouvez pas encore nous trouver un spectacle?"

Il y a des jours, comme ça, où j'adore mon métier, où j'adore travailler en zone sensible à Roubaix.


La Compagnie Eulalie est encore en tournée : foncez voir la pièce si elle passe près de chez vous !!!


le 5 mars : SAINT PRIEST
(Le Jour de l'Italienne + L'Epreuve)
- les 11 et 12 mars : MORLAIX
(Le Jour de l'Italienne + L'Epreuve)
- le 23 mars : CHARTRES
(Le Jour de l'Italienne)
- le 1er avril : MAISON ALFORT
(Le Jour de l'Italienne + L'Epreuve)
- le 20 avril: EPERNAY
(Le Jour de l'Italienne)
- le 3 juin: ERMENONVILLE
(Le Jour de l'Italienne)
- du 27 au 29 août: NOUMEA
(Le Jour de l'Italienne)
D'autres dates sont en attente de confirmation...

mercredi 24 février 2010

Bazar, Bordel, Capharnaüm, Fourbi, Pagaille, Souk ... : Désordre

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Mon fantasme absolu : Mary Poppins ; toutes celles et ceux qui portent comme moi la malédiction du désordre comprendront.
Je hais le désordre, je ne le supporte pas ; mais je déteste tout autant ranger. Pire je suis incapable de ranger : malgré tous les efforts déployés, rien n'y fait : c'est le bazar.  Non mais, vous avez-vu cette page de blog? Ça s'empile, ça s'entasse, ça s'accumule. Typique.
Pourtant, je rêve d'espaces zen et dépouillés, de surfaces nues où chaque chose serait à sa place. Je parcours avec avidité  les pages rangement d'Ikea, pleines d'objets magiques qui portent en eux la promesse de faire de chacune d'entre nous une Mary Poppins...


Mon sens critique se dissout dans les jets javellisés que projettent vers moi
les dealers de propreté et je me précipite régulièrement au supermarché pour acquérir le dernier Super-Power-Plus-Clean-Pchitt : quelle déception quand je découvre que si, il faut quand même frotter!
Ce n'est pas que je sois une souillon ou une fainéante invétérée. C'est juste que, malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à m'épanouir dans les joies du ménage, et que l'échappatoire est vite trouvée : un livre à finir, une toile à commencer, des fleurs à semer, un endroit à visiter, un film à voir... Lorsque enfin s'ouvre un temps de loisir, comment accepter de le remplir avec un seau d'eau et une serpillère? D'autant que M. Roseau et les petits Roseaux sont encore plus bordéliques que moi. Infiniment plus. Et sans vergogne, eux. Si bien que mes velléités sont rapidement contrecarrées par le constat que de toute façon, mes efforts n'ont servi à rien (et qu'en plus j'ai loupé l'expo).
Une femme de ménage me direz vous? Non, car j'ai été très bien élevée. Je ne supporte pas d'accueillir quelqu'un dans une maison mal rangée ; et donc il faudrait que je range avant de faire venir la femme (ou l'homme!) de ménage. La quadrature du cercle.

Et puis un jour j'ai lu cet article dans mon Libé préféré (encore plus préféré depuis ce jour-là). Et depuis, lorsque je contemple mon bureau, je me dis qu'en fait, je suis peut-être un génie. Merci Libé.

Vive le désordre ! (Libération, mars 2008)

Interview

MALLAVAL Catherine
Dans notre petit monde qui se veut bien rangé, bien ordonné, bien propret, Eric Abrahamson déboule avec son bouquin qui fleure bon l'envie de mettre le binz : Un peu de désordre = beaucoup de profit(s) (1). Succès aux Etats-Unis, traduit en 23 langues, cet ouvrage raille les «pervers amateurs d'ordre», typiquement le chef du personnel qui exige que les demandes de congés soient posées trois mois à l'avance. Pique au vif les «tartufes de l'ordre», genre le collègue qui dégaine fissa son agenda électronique dès que le patron se met à parler de délais. Sans oublier d'égratigner ces «tartarins de l'ordre». Par exemple, un PDG qui attribue à son changement de stratégie une légère et récente augmentation des ventes. Un anar cet Abrahamson ? Point, un spécialiste des organisations, prof de management à la business school de l'université de Columbia à New York. Entretien.
En quoi l'ordre est-il nocif ?
Le rangement, la classification, la planification ont tendance à devenir pour beaucoup d'entre nous une fin en soi. Dans les bonnes résolutions du début d'année, devenir mieux organisé figure en troisième position. Mais on oublie que cela prend du temps et qu'il est coûteux de s'organiser. Passé un certain stade, cela ne vaut pas le coup. Personnellement, j'ai atteint un stade de désorganisation optimale. Autrement dit, si je passais plus de temps à m'organiser je perdrais du temps.
Qu'y a-t-il de plus inquiétant, un bureau parfaitement rangé ou en bazar ?
Ça se discute vraiment. Un bureau très désordonné peut laisser penser à certains que la personne ne contrôle pas sa vie. A l'inverse, quand un bureau est extrêmement rangé, on peut se demander ce que fout le type (ou la femme) qui l'occupe. Peut-être passe-t-il plus de temps à ranger qu'à travailler ? En tout cas, selon une enquête effectuée sur Internet, les personnes qui assurent avoir un bureau «impeccable» passent plus de temps (la différence est de 36 %) à chercher quelque chose que celles qui concèdent avoir un bureau «assez en désordre». Cela dit, les gens qui ont une position hiérarchique sont un peu tenus d'avoir un bureau bien rangé, tant le désordre a mauvaise réputation et tant l'ordre est rassurant. Dans mon bureau, on a l'impression qu'une bombe a explosé. Toute surface plate est occupée par des piles. L'avantage, c'est que ce qu'il y a de plus récent et de plus important est en haut. Le désordre n'est pas nécessairement une absence d'ordre. Et je ne dis pas qu'il faut le désordre complet, mais pas un ordre complet.
Comment le désordre peut-il être productif ?
D'abord, d'un point de vue psychologique, ceux qui pratiquent le désordre sont souvent ceux qui sont les plus ouverts aux nouvelles expériences. Ensuite, un minimum de désordre est indispensable à la créativité. Car cela permet de mettre en contact des choses qui dans un monde ordonné ne se seraient pas rencontrées. Par exemple, dans les années 50, le chercheur Leon A. Heppel n'aurait peut-être pas découvert l'action régulatrice des hormones sur les cellules sans le légendaire capharnaüm qui régnait sur son bureau. C'est dans cet environnement qu'il a un jour fait la connexion entre deux lettres de confrères décrivant deux résultats différents du même processus cellulaire. Les entreprises les plus désordonnées auxquelles j'ai eu affaire sont celles qui inventent des jeux. Là, impossible de mettre de l'ordre dans les horaires de travail et dans l'espace en général encombré de tas de trucs disparates. A l'inverse, j'ai aussi été confronté à des boîtes paralysées à force de procédures ou tellement obsédées par la planification qu'elles peuvent se laisser enfermer dans des stratégies erronées et/ou ignorer des opportunités.
D'où vient l'ordre ?
Dieu, qui créa le ciel et la Terre, est l'organisateur professionnel par excellence, alors que Satan est le grand désorganisateur des croyances. Le premier ordre créé est celui des religieux destiné à maintenir l'orthodoxie de la pensée. On assiste à un regain pour lui lors de la révolution industrielle. Les ingénieurs qui ont pris le pouvoir rêvent d'organiser la société comme une machine dont les employés seraient l'engrenage. Et à la maison, les femmes deviennent l'ingénieur du rangement. C'est revenu récemment, sans doute parce que l'on vit dans une période où les gens ont l'impression de ne plus rien contrôler. Aux Etats-Unis, on a ainsi vu fleurir la profession d'organisateur qui pour 100 dollars de l'heure vous rangent tout !
N'est-ce pas surréaliste ?
60 % des gens se sentent culpabilisés par leur désordre. Et 1/8 des couples disent s'être séparés sur des questions de désordre. Mais quand les deux sont ordonnés, il y en a toujours un qui l'est moins que l'autre. Ou pas de la même manière.
(1) Coécrit avec le journaliste David H.Freedman, éd. Flammarion.

dimanche 21 février 2010

Mon Potager de poche - My (mini) kitchen garden

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2008 : la désolation... Voici ce à quoi ressemblait notre futur potager en 2008...

2008: nothingness and desolation... This is our "kitchen garden to be" in 2008, when we moved in the house...



2009 : la jungle... mon enthousiasme avait fait des miracles... au point d'être débordée par le résultat...

2009 : jungle...My enthusiasm had performed miracles...so that I was overwhelmed by the results...


2010 : L'ORGANISATION
2010 : ORGANIZATION



Le premier carré est déjà planté, voici son plan. Les autres suivront.
The first square is already planted, this is its plan. The others will follow.


Spring (II-VI)
Summer (V-X)
A suivre / To be continued

Recette du jour - Recipe of the day

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Il vous reste des kiwis après avoir fait la confiture?
Vous pouvez les utiliser pour ce plat divin :

You cooked the jam and you still have some kiwis ?
You can use them for this divine dish :


Rôti de Veau aux Kiwis - Roast Veal with Kiwi Sauce

Cliquez sur le menu / Click on the slate


Bon Appétit!

samedi 20 février 2010

Un cadeau du printemps / A gift from spring

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La toute première est arrivée...
The very first is here...

Je ne l'avais pas remarquée ; j'ai même failli l'écraser tandis que je désherbais au pied de l'arbre ; et tout à coup, je l'ai vue, petite, fragile, magnifique : la toute première fleur du jardin cette année, fleurie juste pour mon anniversaire...

I had not noticed it, I almost crushed it while I was weeding under the tree, and suddenly I saw it, tiny, fragile, magnificent: the very first flower of the garden this year, , that has flowered just for my birthday...




vendredi 19 février 2010

Automne à New-York / Autumn in New-York - Memories

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Les mots font défaut pour dire à quel point j'aime New-York et les new-yorkais, et pour définir l'étrange sentiment d'énergie et de sérénité que l'on ressent en arpentant les rues de cette ville.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma soeur, qui vit là-bas. C'est aussi le mien : nous sommes toutes deux nées le 19 février, à quatre années de différence. Je pense à elle, bien sûr, et je me remémore mon dernier voyage là-bas, à la Toussaint. L'occasion de feuilleter l'album de voyage, et me projeter de nouveau dans ce merveilleux automne à New-York : ouvrez l'album.



Words are lacking to say how much I love New York and the New Yorkers, and to define the strange feeling of energy and serenity that you feel when walking the streets of this city.
 Today is the birthday of my sister who lives there. It is also mine: we both were born February 19, to four years of difference. I think of her, naturally, and I recall my last trip there, this fall. The opportunity to flip the album of this travel and to project myself back into this wonderful autumn in New York : open the album.




jeudi 18 février 2010

Recette du jour - Recipe of the day

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En attendant les fruits de l'été, une recette pour l'hiver.
While waiting for fruits of the summer, a recipe for winter.


Ouvrez le livre / Open the book


lundi 15 février 2010

Dans la serre d'Harry Potter : poésie et botanique - Harry Potter's greenhouse : poetry and botany

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"Stat rosa pristina nomine, nuda nomina tenemus"1










Cette jolie idée n'est pas de moi : je l'ai trouvée ici, sur le blog "Art of Gardening", de J. Charlier. Voici ce qu'il a fait :
This nice idea is not mine : I found it here, on J. Charlier's "Art of Gardening" blog. He did this :




Le dispositif est d'une poésie absolue, dans le sens premier de ce mot : "poiein"2, faire, créer. Grâce aux pouvoirs magiques de métamorphose et de re-création du langage, le nom ici fait la chose . Si je nomme un liseron "Filet du Diable", alors ce sera un Filet du Diable, qui pourra "utiliser ses tentacules pour capturer quiconque le touche, lui attachant les bras et jambes, allant même jusqu'à l'étouffer."
This device is absolutly poetic, in the original sense : "poiein", to make, to create. Thanks to magical metamorphosing and re-creating powers of the language, it's the word that makes the object. If I name a Morning glory "Devil’s snare", then it will be a Devil's snare, that may "use its creepers and tendrils to ensnare anyone who touches it, binding their arms and legs and eventually choking them."

Je dois par ailleurs préciser que j'ai à la maison une cohorte de Poudlardiens infiltrés, de 5 à 13 ans :
Moreover, I must say that my home is infiltraded by an howardian troop, from 5 to 13 :






Evidemment, ce projet suscite un grand enthousiasme.
Obviously, this project aroused great enthusiasm.


Nous nous sommes donc aujourd'hui rendus chez notre pépiniériste préféré pour trouver des plantes "magiques" et potteriennes.
So, we went today to our favorite gardening shop, in order to buy some magical and potterian plants.
Nous avons choisi ceci / We choose these :
lithops
juncus effusus spiralis


dioanea
Sarracenia
rhipsalis
kalanchoë thyrsiflora
ophiopogon

Coleus
Ce Ficus sera évidemment la Mandragore...
Off course, this ficus will be the Mandrake...


Il nous reste maintenant à attribuer à chaque plante une nouvelle identité pour que la métamorphose se produise...
Now we just have to give each plant a new identity and the metamorphosis will occur...
A suivre/ To be continued
Notes
1- "La rose passée subsiste à travers son nom, les noms nus sont tout ce que nous tenons" (De contemptu mundi, Bernard de Morlaix, cité par Umberto Eco)
1- "The ancient rose remains by its name, naked names are all that we have." (De contemptu mundi, Bernard de Morlaix, quoted by Umberto Eco)

2- "[poiein] s'applique à toutes sortes d'opérations, depuis celles qui modèlent de la glaise jusqu'aux réalisations les plus hautes de l’artiste ou du poète. Mettre les mains à la pâte, sculpter une Minerve, incarner la pure poésie dans la précieuse matière des mots évocateurs et des sons cadencés, c'est toujours exercer ce métier de fabrication idéaliste qui a fait définir l'homme: homo Faber. Le premier jeu de l'enfant, c'est de manier les choses [...]. Et, à partir des outils les plus rudimentaires du langage et de l'industrie jusqu'aux créations les plus libres du génie, partout se retrouve une matière animée, transfigurée, sublimée par l'ouvrier humain, dominé qu'il est par le besoin de refaire le monde à son service et de réaliser un ordre répondant mieux à ses aspirations." (Maurice Blondel, L'Action. Le problème des causes secondes et le pur agir, 1893)

2- "[poiein] applies to all kinds of operations from those that shape the clay to the highest achievements of the artist or poet. Putting your hands in the dough, sculpting a Minerva, embodying the pure poetry in the precious substance of evocative words and rhythmic sounds : it's always doing this idealistic manfacturing job that defined human as "homo faber". The child's very first game is to manipulate things [...] And, from the most rudimentary tools of language and industry until the freest creations of genius, appears everywhere an animated matter, transfigured and sublimated by the human maker, who is subject to the need to remake the world for his desire and make an order that would match better with his wills."(Maurice Blondel, L'Action. Le problème des causes secondes et le pur agir, 1893)

samedi 13 février 2010

Une visite dépaysante / An exotic visit : Deyrolle, pour oublier l'Hiver

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Brrrrrrr......
De nouveau, la neige, le vent et le froid. Pour se changer les idées, quoi de mieux qu'une visite du merveilleux site de Deyrolle?


Again, the snow, the wind and the cold. To change your mind, what would be better than a visit of the wonderful Deyrolle's website?


Le site est superbe. De quoi être totalement dépaysé, et l'occasion, pourquoi pas, de programmer une prochaine visite à Paris, ou décider de louer pour votre mariage un éléphant, un zèbre ou un tigre naturalisé (Oui, c'est possible! Je précise que "les animaux proviennent des collections anciennes de Deyrolle ou ont été naturalisés plus récemment par des taxidermistes de renom à partir d’animaux provenant de réserves zoologiques, de cirques ou d’élevages pour les oiseaux.")


The website is amazing... and available in english. You will enter an exotic and fascinating world ; this could be the opportunity to plan a future visit to Paris...or you could decide to rent, for your wedding-day or a TV-show, an elephant, a zebra or a tiger... mounted (Yes, you can do that at Deyrolle's! I might add that "the animals come from Deyrolle’s vintage collection or have been recently mounted by well known taxidermists using animals sourced from zoological reserves, circuses or captive-bred birds.")




Vous pouvez aussi acheter, si vous êtes riche (ce qui n'est pas mon cas!) :
You can also buy, if you're rich (unlike me) :

(4 100€)
(22000€)


Plus accessibles, on trouve aussi en ligne des coquillages, du matériel pour herboriser ou pour l'entomologie, et de superbes planches pédagogiques qui ont fait la renommée de Deyrolle.
Less costly, you can by online some shells, required equipment for herborizing or entomology, or vintage pedagogical boards that made Deyrolle famous.


Bon, j'espère que je vous ai donné l'envie d'une petite promenade virtuelle :
Anyway, I hope I've made you feel like a virtual
stroll :